Maxence Olivier

Depuis ses premiers échanges de balle à l’âge de 3 ans, le tennis a toujours occupé une place centrale dans la vie de Maxence Olivier. Plus qu’un simple sport, il y a trouvé des valeurs essentielles comme le dépassement de soi, le respect et le partage, qui l’ont ensuite guidé vers l’enseignement et l’entraînement.

“L’entraîneur médiocre parle, le bon explique, le très bon démontre, et le meilleur inspire.” – John Kessel

Ancien joueur classé -15 et ayant évolué à l’ATP, il a suivi un parcours structurant en intégrant la Ligue des Flandres en sport-études, où il a perfectionné son jeu et nourri son ambition de transmettre. Après l’obtention d’un Bac ES en 2010, il valide son diplôme CQPET la même année, avant de passer son DEJEPS en 2015, diplôme clé dans la formation des entraîneurs professionnels.

Si Maxence a choisi d’enseigner, c’est en grande partie grâce à Rémy Hebbelinck, son ancien entraîneur au sport-études. Sa pédagogie, ses valeurs et la passion qu’il transmettait lui ont donné l’envie de suivre cette voie. Aujourd’hui, il s’attache à appliquer ces mêmes principes dans son quotidien d’entraîneur, en cherchant à inspirer et à faire progresser chaque joueur qu’il accompagne.

“L’entraîneur médiocre parle, le bon explique, le très bon démontre, et le meilleur inspire.” – John Kessel. Cette citation illustre parfaitement sa philosophie : un bon entraîneur ne se contente pas d’enseigner des gestes techniques, il doit être un guide, un repère, capable d’adapter son approche à chaque situation et à chaque joueur.

Selon lui, l’adaptabilité est la clé du métier : un entraîneur doit se remettre en question, rester à l’écoute et continuer à se former pour répondre aux évolutions du jeu et aux besoins des joueurs. C’est avec cette approche qu’il voit son rôle bien au-delà du terrain, en tenant compte des dimensions mentales, physiques et stratégiques du tennis.

Aujourd’hui, il se dit fier d’avoir rejoint l’Équipe Technique Régionale de la Ligue des Hauts-de-France en tant qu’entraîneur de Ligue, avec un objectif clair : accompagner et faire progresser les talents régionaux. Mais il ne compte pas s’arrêter là. L’idée de devenir un jour entraîneur national lui trotte dans la tête, un défi qu’il aborde avec humilité et détermination.